Crédits : Yohan Blanco

Le Portrait de Dorian Gray

de Oscar Wilde

 

Théâtre classique  – huitième année

 

Du 7 au 29 juillet à 12h55
Relâches les mardis 11,18 et 25 juillet

 

A partir de 15 ans

 

« Est-ce une mauvaise chose de porter un masque ? Je ne le crois pas. C’est simplement le moyen de se créer de nouvelles personnalités. »

 

C’était le portrait d’un jeune homme, se tenant près d’une table, sa main droite posée sur un livre ouvert. Il n’avait pas plus de vingt ans, et était d’une extraordinaire beauté, de celles qui ont quelque chose d’efféminé. En fait, si on oubliait le costume et les cheveux, on eût dit que le visage, avec ses yeux rêveurs et mélancoliques, et ses lèvres d’un rose délicat, était celui d’une femme.

 

Tout d’un coup, le portrait s’anime, et regarde son modèle avec des yeux amoureux. « Que c’est triste », murmura le jeune Dorian Gray. « Un jour, je vais devenir vieux, horrible, effrayant. Mais ce portrait restera toujours le même ! Si seulement c’était le contraire ! Si c’était le portrait qui changeait et que je restais toujours le même. Pour cela, je donnerais tout. Oui, il n’y a rien au monde que je ne donnerais. Je donnerais mon âme pour cela ! »

 

Depuis 2011, Imago des Framboisiers adapte et met en scène le chef d’œuvre d’Oscar Wilde sur l’éternelle jeunesse. En 2022, il a redonné vie avec Romane Minguet au dandy le plus ambigu et mystérieux de la littérature anglaise.

 

Note du metteur en scène

 

« L’éternelle jeunesse, le refus de vieillir… voilà un thème moderne. On attribue souvent, peut-être à raison, le fait que « Le Portrait » soit notre plus gros succès au fait que de nos jours, personne n’accepte de vieillir, de voir son visage porter les blessures et les marques du temps. La jeunesse, la beauté, liée à l’innocence, au manque d’histoire, finalement, est perpétuellement vénérée dans notre société. Une société qui valorise l’individu, ce en quoi croyait Wilde. « Le Portrait » ne se contente pas de parler de jeunesse, il parle d’un autre grand thème moderne : le narcissisme. Liées ensemble, ces deux questions sont peut-être la clé de notre 21ème siècle. L’utilisation perpétuelle de sa propre image, de son masque social hyper-retouché, Wilde l’aborde de manière magnifique, et lorsqu’on a vu le spectacle, on se dit souvent : De nos jours, nous sommes tous des Dorian Gray. Et cela fait froid dans le dos. » Imago des Framboisiers (Jean-Baptiste Sieuw)

 

La presse en parle 

 

« Un projet qui n’édulcore rien et qui, avec une élégance infinie, restitue la magie complexe de l’œuvre dans toutes ses composantes : Sa dimension tragique, son humour pertinent, son côté dandy, sa course aux plaisirs de la chair. » LA PROVENCE

« Une pièce qui fait réfléchir sur la condition humaine, la beauté de l’âme et la manipulation morale. A voir de toute urgence ! » LA PARENTHESE CULTURELLE

« Jean-Baptiste Sieuw propose un Basil charmant, un Lord Henry irritant et un James Vane touchant. J’avoue avoir une préférence pour Lord Henry et son humour, peut-être un brin corrosif, qui a réussi à séduire les spectateurs. » ILMI’MAG

Le saviez-vous ?


Les Framboisiers sont présents au Chapeau Rouge pendant le festival depuis 2016 : « Le Portrait de Dorian Gray » en 2016, 2019 et 2020 (un mois solidaire), « Orphée et les Bacchantes » en 2017 et 2018 et « La Naissances des Bacchantes » en 2018. Cette année, la compagnie présente deux spectacles : « Le Portrait de Dorian Gray » et (en coproduction) « Jane Eyre ».

Compagnie Les Framboisiers. Coproduction Fantasmagories.

 

Auteur : Oscar Wilde.

 

Adaptation et mise en scène : Imago des Framboisiers.

 

Interprétation : Romane Minguet et Jean-Baptiste Sieuw.

 

Compositrice : Michaëlle Lemarié.

 

Graphiste Portrait : Basile Carel.

 

Tout public.

 

Durée : 1h25

 

Tarifs : Plein – 20 euros / Réduit – 14 euros.

 

Renseignements et réservations : 04.90.84.04.03.